
Des marques rouges et blanches laissées tels les cailloux du petit Poucet,
La nuit qui doucement tombe sur la montagne,
Des loups qui rôdent,
Et dans la forêt un ennemi sournois, multiple et invisible.
Mon esprit qui ressasse les recommandations de bergers du coins,
Ne quitte pas le chemin, ne va pas dans la forêt !
Et pourtant le chemin s’enfonce dans les bois.
Des marques de plus en plus difficiles à discerner au crépuscule.
Une peur ancestrale qui finit par remonter en moi.
Je m’accroche aux ronds rouges que je perçois encore.
La lune éclaire un chemin muletier longeant les gorges.
Il mène à Lukomir.
Quelques maisons occupées suffisent à mon bonheur en me servant de phare au loin.
En rentrant dans le village, je croise deux chasseurs.
Ils s’en vont s’attaquer aux loups. Ils laissent l’ennemi invisible à d’autres.
Je trouve gîte et couvert au refuge. Heureux.
Ça fout les jetons…
Tu vas pas trop dormir…
Whouah ça craint des fois 🙂soit prudent.gros bisous bon courage. 💋